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Allez, c’est le moment de planifier ses projets couture et de choisir ses tissus ! Mais d’abord, il faut déterminer le nombre de vêtements qui composeront la garde-robe capsule.

Le Wardrobe Architect n’inclue pas cette étape de calcul. J’avais calculé un peu au pif. Je suis donc bien contente que Dressed aborde ce sujet.

Planifier

De combien de tenues ai-je besoin ?

6 fois par semaine, je suis à la maison et j’ai besoin de m’habiller en fonction de ce contexte. La saison « chaude », à savoir printemps + été se compose de 26 semaines (52 semaines par an, divisées par 2).

J’ai réfléchi à la méthode de calcul proposée dans Dressed, qui prend en compte le nombre de fois où l’on souhaite porter une tenue dans une saison. Mais je n’arrivais pas vraiment à visualiser, donc finalement, j’ai raisonné un peu différemment.

Je suis partie d’un calcul assez simple : si je change de tenue tous les jours (surtout les hauts), au bout de combien de semaines puis-je repartir à zéro sans me lasser ? Par exemple, si je prévois un nombre suffisant de tenues pour 2 semaines (la semaine 3, je remets les tenues de la semaine 1, et ainsi de suite), je sais qu’à force, je vais m’ennuyer. Donc j’ai décidé de partir sur 3 semaines.

Il me faut donc 6 tenues x 3 semaines = 18 tenues différentes

Silhouettes et nombre de pièces

Certaines silhouettes seront plus portées que les autres, comme le rappelle le livre. Pour savoir lesquelles, je me suis basée sur mon expérience de l’année dernière d’abord, et sur mes critères ensuite. Clairement, le confort est ma priorité : les blouses me sont moins confortables que les t-shirt, donc j’en porterai moins souvent.

Pour détailler le nombre de pièces de chaque tenue, Dressed nous conseille de réfléchir d’abord aux éléments qui auront le plus d’impact visuel. Pour les deux premières silhouettes, il s’agit clairement du haut. Pour la 3e, c’est à la fois le haut et le bas. Et bien évidemment, pour la 4e, il n’y a ni haut ni bas donc c’est la tenue toute entière.

• Silhouette 1 : 2 jeans, 2 blouses = 2 tenues
• Silhouette 2 : 2 shorts, 2 jeans, 10 t-shirts = 10 tenues
• Silhouette 3 : 2 jupes, 2 t-shirts = 4 tenues
• Silhouette 4 : 3 robes manches courtes = 3 tenues

Nombre de pièces total

Etant donné que les silhouettes contiennent des pièces qui peuvent se recouper entre elles, voici le calcul final :

2 shorts, 2 jeans, 2 jupes, 2 blouses, 10 t-shirts, 3 robes = 21 pièces.

A ce stade, je n’ai pas parlé du gilet qui est dessiné sur la silhouette 2. C’est parce qu’il est intégré à une petite liste annexe d’accessoires, que voici :

1 gilet long et fin, 1 veste en jean, 1 anorak à capuche, 1 paire de baskets étanches, 1 paire de sandales plates, 1 sac à main, 1 sac en tissu.

L’inventaire de la penderie

Avant de s’atteler à coudre tous les vêtements de la garde-robe capsule, le livre conseille de chercher, dans sa penderie, les vêtements qui correspondent aux critères et aux silhouettes choisies. Ceux qui ne correspondent pas tout à fait, mais qui sont modifiables, peuvent aussi être intégrés.

Lorsque je regarde mon inventaire, plusieurs réflexions me viennent à l’esprit :

• j’ai pas mal de jupes, mais aucune de la longueur voulue, et idem pour les robes qui sont un peu courtes (mais fut un temps, j’aimais bien cette longueur) ;
• certains t-shirts sont en fait des débardeurs, mais cela ne me dérange pas ;
• mes jupes sont imprimées et donc difficilement combinables avec des t-shirts imprimés eux aussi.

Parmi les accessoires :

• mon Kelly Anorak est en fait une version d’essai devenue définitive (par manque de temps pour réaliser la version finale), le tissu est trop rigide et les finitions sont bâclées ;
• ma paire de sandales n’ira peut-être pas jusqu’au bout de l’été…

Les projets à réaliser

Pour cet été, j’aimerais donc coudre ou tricoter :

• 2 blouses, dans un tissu doux, léger et fluide, unies ou à motifs ;
• 1 jupe boutonnée, longueur midi, dans un tissu moyennement lourd et souple, unie ;
• 1 gilet long, dans un tissu fin en maille, uni ;
• En bonus : 1 robe boutonnée, longueur midi, dans un tissu léger (mais pas transparent) et souple, unie ou à motifs.

Je remplacerai peut-être les sandales. Celles-là me plaisent énormément, fabriquées en France, mais c’est un sacré budget. L’anorak ne sera pas remplacé cette année, je n’aurai pas le temps de m’y pencher.

Partant de là, j’ai cherché parmi mon stock de patrons ceux que je pourrais utiliser pour réaliser ces pièces :

Les tissus

Le but du chapitre est de nous aider à sélectionner le bon tissu pour le bon projet. Il survole les différentes matières, les différentes armures, et rappelle au passage qu’il ne faut pas confondre les deux 🙂 Le comparatif entre les matières est intéressant et mentionne les impacts environnementaux de leur transformation. Certains détails techniques comme le poids des tissus sont également évoqués.

J’ai d’abord fait un tableau récapitulatif des matières adéquates pour mes projets, puis je suis allée chercher dans mon stock ce qui pouvait correspondre. J’ai ensuite complété avec des tissus que je projette d’acquérir.

Pour la jupe, j’ai finalement opté pour un coloris qui n’était pas dans ma palette. J’ai choisi celui-ci car je trouve qu’il s’assortit bien avec plusieurs de mes t-shirts.

Je n’ai pas trouvé de tissu qui me plaisait pour la robe. Etant donné que c’est mon projet bonus, le choix du tissu est remis à plus tard.

Parlons budget

L’avantage de planifier à l’avance, c’est qu’on peut faire une estimation du budget. Il se trouve que j’ai déjà les patrons et deux tissus en stock, ce qui m’allège indéniablement la facture…

• Les blouses : patron en stock, tissus en stock = O€
• Le gilet : patron en stock, fil partiellement en stock = 30€
• La jupe : patron en stock, tissu à acheter = 35€
• La robe : patron en stock, tissu à acheter = ?

Ce qui donne un total provisoire de 65€, à compléter plus tard avec le prix du tissu pour la robe. Si on ramène aux 6 mois que dure la saison printemps-été, ça fait un budget provisoire à 11€/mois. Plutôt intéressant, non ?

Evidemment, si j’étais débutante en couture, je n’aurais ni patrons ni tissus en stock. Mais c’est justement ce que propose le livre : avoir une base de patrons relativement variée pour démarrer. En complétant avec les tissus, je ne pense pas qu’on arrive à un budget délirant. Surtout si les vêtements cousus sont basiques et intemporels, pensés pour être portés pendant des années.

Tout cela me conforte dans ma décision de coudre ou tricoter moins, mais mieux. Certes, les beaux tissus bio sont onéreux, mais si on réfléchit bien à ce qu’on coud, c’est vite amorti… Et pas besoin de remplacer les vêtements tous les ans car ils sont de bien meilleure qualité.

Avec ce système de garde-robe capsule que je m’emploie à mettre à jour tous les ans, je crois que j’atteins mon objectif de garde-robe minimaliste, pas ennuyeuse, et qui ne me coûte pas un rein 🙂 Et ça me fait bien plaisir !

Rendez-vous en fin de saison pour le bilan !