7 mois au Fil Café
Cela fait maintenant 7 mois que le Fil Café a ouvert ses portes. Que s’est-il passé depuis ?
Le mardi 30 janvier à 10h, j’ai ouvert la porte à mes client-e-s pour la première fois. Enfin, plutôt à 10h05, le temps de démonter la serrure, car la colle – censée fixer la plaque de serrure au sol – avait en réalité fixé la serrure toute entière dans la pierre (figurez-vous que je n’ai pas trouvé ça très rigolo sur le moment).
Ensuite… Il y a eu des hauts et des bas, vous vous en doutez bien. Pour la grande angoissée que je suis, ne vivre que des premières fois et des sauts dans l’inconnu tous les jours pendant 7 mois, c’est un défi. Le plus gros défi que je ne me sois jamais lancé…
Tous les jours ou presque, il faut : prendre des décisions sans avoir de recul ou d’expérience à confronter, savoir les réévaluer si elles ne semblent pas adaptées, et bien sûr le faire au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard. Pour l’instant j’ai la vague impression que je m’en sors assez bien, mais c’est du sport tous les jours.
Et puis bien sûr, il y a vous. Celles qui sont devenues fidèles ; celles et ceux qui sont de passage, et qui viennent parfois de loin ; les autres aussi, les discrètes, les sympas, et les moins sympas car oui, forcément, il y en a de temps à autre…
Avant je faisais un autre métier dans le public, où j’accueillais aussi des « client-e-s » tous les jours. Mais c’était pas pareil. J’avais moins l’impression d’être attendue au tournant, c’est vrai, mais c’était moins… fort, aussi.
Bref ! Qui que vous soyez, je voulais vous remercier à travers cet article. Merci pour vos encouragements, pour vos conseils, pour votre présence, pour vos mots gentils, pour nos discussions enthousiastes sur le tricot et la laine !
Ce qui nous attend dans les mois à venir :
C’est difficile à prévoir, mais j’espère que d’ici décembre j’aurai enfin trouvé mon futur fournisseur de mohair français. Je vais progressivement arrêter les laines Plassard, mais je compte garder leurs aiguilles bambou que j’aime beaucoup. Et à côté j’aimerais développer davantage Fonty, Holst Garn et Malabrigo.
Le salon de thé, les ateliers, les tricot-thés, tout cela va continuer sur la même lancée, je commence à trouver un rythme et le programme semble vous convenir.
A titre personnel, j’espère que j’arriverai prochainement à tirer un salaire de cette activité. Pour l’instant je réinvestis tous les bénéfices dans mon entreprise, pour améliorer tout ce qui peut l’être, et je vis sur mes économies personnelles. Je ne manque de rien, mais bon, ce n’est pas une situation vouée à s’éterniser, vous en conviendrez 😉
On m’a souvent demandé si je comptais ouvrir une boutique en ligne, mais malheureusement pour l’instant ce n’est pas possible. Je suis seule au magasin et je dois gérer la mercerie, le salon de thé et les ateliers en même temps : impossible pour moi d’ajouter la gestion d’une boutique en ligne accompagnée de tout son volet logistique, les commandes fournisseurs forcément plus importantes (et donc des mouvements de trésorerie plus importants aussi), les allers-retours à la Poste alors que la boutique reste ouverte en continu, etc. Je ne ferme pas complètement la porte à cette possibilité, mais en l’état actuel des choses, ça me paraît difficile.
Voilà pour les coulisses du Fil Café ! Si vous avez des questions à me poser, rdv dans les commentaires !
Marie
Ben moi je dis bravo et merci d’avoir eu le courage de te lancer dans l’inconnu, d’avoir surmonté les difficultés en gardant le sourire pour créer ce lieu si calme et apaisant.
C’est pas facile tous lss jours mais tu t’en sors comme une cheffe 😘
Longue vie au Fil café !
Pauline
Oh mais tu vas me faire rougir !
Tania
Bravo à vous pour vous lancer dans cette aventure
Vous avez l’envie, alors vous y arriverez
En tout cas votre salon est un lieu cosy où on se sent bien!
Pauline
Tant mieux si on s’y sent bien, c’était mon objectif de départ. Merci pour ce message, il me touche beaucoup !
Emilia
J’admire et j’encourage ce genre d’initiative. Bravo Pauline! Par les temps qui courent, il est difficile de suivre ses rêves et de les concrétiser!
Je viens d’ailleurs et, pour moi, avoir déniché Le Fil Café au gré de mes recherches sur la ville de Bayonne, reste une de mes grandes trouvailles.
Je suis heureuse d’y revenir très bientôt. C’est un endroit apaisant, accueillant, créatif et convivial où l’on peut s’exercer à ses passions « de fil » ( tricot, crochet, macramé) en excellente compagnie…
Merci Pauline!
Pauline
Merci, ça me va droit au coeur !